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 Who wants to fight with Randy Orton?

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The Viper
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MessageSujet: Who wants to fight with Randy Orton?   Who wants to fight with Randy Orton? I_icon_minitimeSam 11 Oct 2014 - 0:07

J'attends vos propositions comme toujours: je suis ouvert à tout type de challenge et logiquement, le premier arrivé sera le premier servi ^^.
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Smash
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MessageSujet: Re: Who wants to fight with Randy Orton?   Who wants to fight with Randy Orton? I_icon_minitimeSam 11 Oct 2014 - 1:55

Je prend en un contre un. ^^


Dernière édition par Smash le Sam 11 Oct 2014 - 9:19, édité 1 fois
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The Viper
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MessageSujet: Re: Who wants to fight with Randy Orton?   Who wants to fight with Randy Orton? I_icon_minitimeSam 11 Oct 2014 - 8:44

Parfait, bonne chance pour ton speech dans ce cas Wink
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MessageSujet: Re: Who wants to fight with Randy Orton?   Who wants to fight with Randy Orton? I_icon_minitimeSam 11 Oct 2014 - 9:19

Toi aussi. ^^
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MessageSujet: Re: Who wants to fight with Randy Orton?   Who wants to fight with Randy Orton? I_icon_minitimeDim 12 Oct 2014 - 23:04

Au final, je pourrais rien lâcher.

J'ai eu le temps en début de semaine, même hier mais je pensais le faire aujourd'hui par flemmardise de le faire plus tôt, car soyons honnête on l'a tous eu, et e me suis fait piéger par un imprévu.
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The Viper
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MessageSujet: Re: Who wants to fight with Randy Orton?   Who wants to fight with Randy Orton? I_icon_minitimeDim 12 Oct 2014 - 23:47



I have felt the wind on the wing of madness.


Jeudi 9 octobre: villa de Randy Orton (J-3 avant Extreme Night Fury)

Assis sur le canapé du salon, Randy Orton sirotait un whisky tout en essayant de se détendre devant la télé. Malheureusement, comme souvent, les programmes qui passaient à l'écran étaient d'une bêtise monstre et il préféra donc éteindre son poste avant que son cerveau ne s'en retrouve affecté. Bien que le calme régnait dans la pièce, Randy avait du mal à afficher une sérénité sans faille. Il ne parvenait pas à expliquer pourquoi il était nerveux mais depuis le début de la semaine, son état d'esprit avait radicalement changé dans le mauvais sens du terme. Cela ne se voyait pas forcément au premier coup d'oeil mais Randy était de nouveau sur la défensive et retombait facilement dans ses travers dès lors qu'il était confronté à un petit désagrément. Il tentait de se persuader que ce petit coup de moins bien était dû aux événements du dernier show mais il avait l'intime conviction que le mal était plus profond. D'ailleurs, pourquoi avait-il voulu attaquer Roode en traite? Cela allait à l'encontre de ses nouveaux principes et du nouveau visage qu'il avait affiché depuis qu'il avait signé à la EPWE. Était-ce la preuve qu'il était rattrapé par ses vieux démons ou avait-il commis une simple erreur de jugement? Randy était bien incapable de répondre à ces questions mais son esprit était empli de doutes et il craignait que la suite des événements ne plaide pas en sa faveur. Toujours est-il qu'il n'avait aucune envie de dramatiser la situation car la pire des choses était justement de foutre en l'air tout le travail qu'il avait accompli ces derniers mois pour se débarrasser des mauvaises ondes qui l'entouraient. Bien décidé à ne pas causer sa propre perte, Randy décida de se préparer un bon petit dîner histoire de se changer les idées. En passant devant la fenêtre, il remarqua aussitôt que l'horizon était bouché par des nuages à l'allure particulièrement menaçante et comprit alors que la nuit promettait d'être pluvieuse voir même agitée. Finalement, il parvint jusqu'à la cuisine et tout en sifflotant, il se mit à l'oeuvre pour se concocter un délicieux repas. Une odeur particulièrement savoureuse commença à envahir la pièce et celle-ci eut vite fait d'attirer un gros gourmand. En effet, le chien de Randy ne tarda pas à se manifester et fit son possible pour amadouer son maître afin d'obtenir une bouchée de ce plat dont il semblait raffoler. La vipère ne put s'empêcher de sourire devant le spectacle que Tyron lui proposait mais très vite, l'atmosphère ambiante changea brutalement.

Soudainement, quelqu'un tambourina à la porte de la villa avec vigueur tant et si bien que Randy sursauta. Calme jusqu'alors, Tyron se mit à grogner tout en se précipitant dans le couloir de l'entrée. Prudent, la vipère le rejoignit et lui ordonna discrètement de se calmer: en tendant l'oreille, il put alors entendre des cris de femme apeurés. Doutant fortement qu'il s'agisse d'une blague de mauvais goût, Randy se précipita pour déverrouiller la porte qui s'ouvrit en une fraction de seconde. Une charmante inconnue lui tomba alors pratiquement dans les bras et bien qu'étant à bout de souffle, elle se manifesta avec ardeur pour que la vipère verrouille l'entrée le plus rapidement possible. Pris de court, Randy eut besoin de quelques secondes pour remettre de l'ordre dans ses idées mais lorsqu'il aperçut une ombre menaçante qui se rapprochait de la villa à vive allure, il se releva en quatrième vitesse et ferma la porte de sa maison à double tour. Ravalant sa salive, il resta amorphe durant quelques secondes mais réalisa rapidement que la jeune femme était blessée: du sang avait en effet coulé sur son carrelage. Aussitôt, il la porta dans ses bras et l'installa dans le canapé de son salon. Faisant un rapide état des lieux, il remarqua que ses vêtements étaient totalement déchiquetés: selon toute vraisemblance, son agresseur avait donc tenté de la violer. La jeune femme était en état de choc et Randy essaya de la rassurer du mieux qu'il pouvait.

Randy - Ne craignez rien, vous êtes en sécurité maintenant. Essayez de vous calmer, je reviens aussi vite que possible et ne vous inquiétez pas, je vous laisse sous la surveillance de mon chien.


Une fois seul dans la chambre d'ami, une drôle de pensée avait envahi l'esprit d'Orton troublant d'ailleurs sa concentration alors qu'il s'empressait de déposer quelques tenues sur le lit. Ne voulant pas s'attarder trop longtemps dans cette pièce de peur que son invitée ne se sente abandonnée à son triste sort, il avait néanmoins noté qu'il était pris de tremblements pour le moins inhabituels. A plusieurs reprises, il avait même détourné brusquement la tête en laissant des bruits anodins monopoliser son attention: jamais encore, il n'avait éprouvé autant de mal à contrôler ses nerfs et il ne parvenait pas à comprendre pourquoi il affichait une fébrilité aussi flagrante.

Un citoyen lambda aurait justifié ce trouble apparent en affirmant qu'il avait été dépassé par les événements et sans doute que personne ne lui en aurait tenu rigueur. Après tout, on ne pouvait décemment pas blâmer un individu si il perdait tout ses moyens lorsqu'une ambiance de terreur régnait dans l'atmosphère: chaque être humain possédait ses propres limites. Dans son fort intérieur, Randy n'aurait d'ailleurs pas craché sur une telle analyse si elle lui avait semblé parfaitement défendable: tant de gens optaient pour la solution de facilité se retranchant derrière la moindre excuse valable pour justifier leur lâcheté alors pourquoi pas lui? Seulement voilà, si certains souhaitaient à tout prix se donner bonne conscience à défaut de montrer un peu de dignité, il refusait catégoriquement de tomber aussi bas. Qu'il le veuille ou non, il n'était pas un habitant ordinaire de sa ville natale et il se devait d'assumer son statut quitte à mettre sa vie en péril. Loin de lui l'idée d'endosser le costume du héros car il n'estimait pas faire preuve de la moindre bravoure en portant secours à cette jeune fille: pour l'instant, il avait surtout brillé par son incompétence en réalisant qu'il était dans l'incapacité de dédramatiser la situation dans laquelle elle se retrouvait piégée. Il est vrai qu'à y regarder de plus près, il n'avait rien à gagner dans cette histoire mais il fallait parfois apprendre à se sacrifier pour les autres puisqu'à ses yeux, il était indéniable qu'il allait ressortir grandi d'une telle expérience. Obnubilé par l'argent et le pouvoir, on oubliait souvent que c'est en ayant le sentiment du devoir accompli qu'on obtenait sa plus belle récompense.


Randy était crispé et cela l'agaçait au plus haut point. Dans l'absolu, il n'y avait rien de honteux à éprouver une frousse intense mais savoir que cette peur imprégnait inexorablement chaque parcelle de son corps l'ébranlait dans les grandes largeurs car il n'admettait pas que cela se produise la nuit même où il avait justement besoin de garder le contrôle de ses émotions afin de communiquer un semblant de sérénité à cette charmante demoiselle. Manifestement, un détail d'une importance capitale échappait à son raisonnement mais il comptait bien mettre la main dessus pour déceler d'où provenait cette faille qui le rendait soudainement si vulnérable. Mais pourquoi donc était-il si soucieux à ce moment précis? Il était presque pétrifié par la peur alors que de toute évidence, le danger principal se situait à l'extérieur de la villa. Sans jouir de la sécurité intégrale, il disposait tout de même de certaines garanties alors qu'en règle générale, il ne pouvait pas se payer ce luxe lorsqu'il était sur le ring puisqu'il faisait directement face à l'ennemi. Comble de l'ironie, il se rongeait les sangs alors que tout bien réfléchi, il n'était qu'un simple spectateur d'une affaire qui ne le regardait pas: jusqu'à preuve du contraire, ce n'était pas sur sa personne qu'on avait commis un acte de barbarie des plus ignobles.

Las de rechercher une réponse qui lui semblait introuvable, il avait poussé un soupir désabusé tout en hâtant le pas pour revenir auprès de son invitée. A peine arrivé dans le salon, il n'avait pu s'empêcher de scruter la belle inconnue et son chien du coin de l'œil: il s'amusait de voir une certaine complicité les unir mais connaissant Tyron sur le bout des doigts, il n'était guère surpris qu'il ait réussi à l'amadouer en un temps record. Il avait recueilli ce brave toutou après qu'un de ses proches l'ait ramassé au bord d'une route: la pauvre bête avait sans doute été abandonnée par des maîtres indignes et sans scrupule. Si il en avait obtenu la garde définitive, c'est que son ami n'avait pas voulu que ce Golden Retriever s'installe dans son appartement et il s'était donc dévoué pour la bonne cause. Tyron s'était d'abord montré très craintif redoutant certainement que Randy lui fasse subir le même calvaire que ses anciens propriétaires: ces enfoirés l'avaient tellement battu que son corps était meurtri par de multiples cicatrices. Il avait donc galéré pendant de longues semaines mais sa persévérance avait fini par payer puisqu'il avait su gagner sa confiance et à ce jour, il considérait ce résultat comme l'une de ses plus belles victoires. Bien qu'il détestait qu'on lui colle aux basques, la présence de Tyron ne le dérangeait pas outre mesure: affectueux et intelligent, ce chien était également très espiègle et il adorait le rendre chèvre si il le contrariait. En revanche, il n'avait jamais supporté que son maître soit triste ou mélancolique et lorsque Randy se morfondait dans son coin, il avait trouvé la parade idéale pour le réconforter: il attendait patiemment qu'Orton s'assied quelque part puis il s'approchait lentement de lui avant de déposer une de ses pattes sur sa jambe tout en gémissant. Il suffisait alors que Randy croise les yeux de Tyron et inévitablement il se mettait à sourire: qui pouvait résister à un regard aussi attendrissant? L'efficacité de cette technique était garantie et il ne doutait pas que la charmante jeune femme l'ait déjà expérimentée puisque son chien lui réclamait des caresses en laissant sa tête sur ses jambes: ce petit malin se servait de ses mimiques les plus poignantes pour obtenir des câlins à n'en plus finir.

De nouveau assis près de son invitée, Randy cajolait Tyron l'espace de quelques secondes pour le remercier de s'être montré si obéissant: il avait longtemps craint que son chien ne délaisse la séduisante demoiselle d'autant plus qu'il le suivait comme son ombre dès qu'il bougeait mais vraisemblablement, elle savait y faire avec les animaux car même en sa présence, il continuait de l'observer avec attention. Calmement, Randy attendit que la belle inconnue choisisse les vêtements qui lui conviendraient quand un déclic se produisit dans son esprit: et si elle était à l'origine de son manque de discernement? Jusqu'à présent, il n'avait pas compris le fond du problème mais l'avait-il seulement pris par le bon bout en se posant les questions adéquates? Dans de telles circonstances, il était étonné de céder à la panique si promptement puisque l'odeur de la mort ne planait pas au dessus de sa tête: était-ce donc un excès de précipitation qui l'avait conduit à commettre une bourde monumentale? Il est clair qu'il affrontait le danger sans broncher quand celui-ci se plaisait à le défier mais si il acceptait les conséquences de ses actes en ayant toujours la conscience tranquille, c'est qu'il savait qu'il était le seul à courir des risques: autrement dit, il pouvait se planter en beauté car dans le pire de cas, une faute de jugement n'avait aucune répercussion sur son entourage. Or, le fait qu'il ne se pose pas en victime dans cette affaire modifiait complètement les données du problème: ils étaient désormais deux à être embarqués dans une même galère. Voilà pourquoi il était effrayé à la simple idée de se planter en beauté: si il chutait, une autre personne allait payer son échec au prix fort...

En l'état actuel des choses, beaucoup d'éléments étaient donc capables de le démobiliser mais si Randy redoutait encore de baisser pavillon, il lui suffisait de penser à ce pervers qui s'était acharné sur son invitée pour que sa rage s'en trouve décuplée: il préférait plutôt crever que de capituler devant ce monstre. Elle avait enduré des sévices qu'il ne souhaitait même pas à son pire ennemi et il priait pour que cette charogne n'ait pas eu le loisir d'abuser d'elle sexuellement: elle avait déjà subi un préjudice moral important mais il osait espérer qu'elle n'avait pas bu le calice jusqu'à la lie. Elle devait se sentir salie et mortifiée mais malheureusement, ce n'était pas le genre de souillures qu'on effaçait en prenant une simple douche.

Bizarrement, c'est lorsqu'il désirait se tromper dans ses prédictions que celles-ci se réalisaient à coup sûr. Une heure plus tôt, il s'était alarmé en voyant de gros nuages noirs s'accumuler dans le ciel et il avait annoncé que cela n'augurait rien de bon pour la suite. Manque de pot, le temps avait suivi ses indications au pied de la lettre et la pluie fine qui tombait en début de soirée avait laissé sa place à une violente averse tandis que le tonnerre grondait à l'horizon: était-ce un mauvais présage? Les volets métalliques étant baissés, il avait l'impression d'être coupé du monde extérieur: néanmoins, il avais beau se répéter que ce système de sécurité était fiable, il fixait la fenêtre du salon avec insistance. Il ne savait pas si la peur le faisait dérailler ou bien encore si il possédait une imagination tellement débordante qu'elle finissait par lui jouer des tours mais un petit film défilait dans son esprit et tout tendait à démontrer qu'il contenait un message subliminal: est-ce qu'une projection du futur avait vu le jour dans son subconscient? Affolé par cette effrayante perspective, il revint à la réalité en posant ses yeux sur la belle inconnue: il se concentrait alors sur sa douce silhouette pour éviter de s'imposer quelques tortures inutiles. Ayant trouvé son bonheur parmi les fringues qu'il lui avait proposée, il se releva pour l'accompagner jusqu'à la salle de bain: du bout des lèvres, elle le remercia et lui rappela qu'il avait omis de lui dévoiler son identité.

- Tu es ici comme chez toi et ta présence me réjouit bien plus qu'elle ne peut m'ennuyer: ce n'est pas pour vexer Tyron mais même si c'est un feu d'artifice à lui tout seul, cette villa sonne creux quand je suis seul en sa compagnie. Un peu de quiétude te permettra d'y voir plus clair demain matin et si tu ne te sens pas d'attaque pour retourner à ton domicile, tu pourras t'installer temporairement dans ce palace. Précision importante: si jamais, tu refuses cette offre simplement parce que tu crains de me déranger ou de bouleverser mon existence, je te préviens par avance que je piquerai ma crise et cela ne sera pas joli à voir. Enfin, pour ta gouverne, sache que je m'appelle Randy Orton et que je suis sincèrement enchanté de te connaître...

Une touche d'humour, un brin de folie, une pincée de galanterie: tels étaient les ingrédients de sa réplique. L'unique but de cette manœuvre était de faire sourire son invitée mais encore fallait-il qu'elle soit rondement menée car il s'attaquait à une avalanche d'images qui dévastait tout sur son passage: ses munitions pouvaient paraître dérisoires mais il comptait tout de même se battre avec ses armes pour chasser les atroces pensées qui encombraient l'esprit de la belle inconnue. Randy ainsi que la charmante demoiselle traversèrent un long couloir pour parvenir jusqu'à une porte close: il l'ouvrit puis il laissa la jeune femme pénétrer dans la salle de bain lui permettant ainsi de jouir de toute l'intimité dont elle avait besoin. Il restait à proximité de la pièce s'adossant au mur le plus proche pour prendre son mal en patience. Tyron ne tarda pas à pointer le bout de son nez mais Randy dut le retenir par le collier pour éviter qu'il ne dérange la jeune femme: le petit curieux avait tenté d'échapper à sa surveillance mais il s'était empressé de réduire ses espoirs à néant.


- Dis-donc, je croyais que de nous deux, c'était moi le plus vicieux. Chercherais-tu à me concurrencer par hasard?

Randy s'amusa de sa propre observation mais alors qu'il embêtait son chien, le sourire qui s'était dessiné sur son visage eut vite fait de disparaître. Soudainement, il aperçut la charmante demoiselle sortir de la salle de bain à reculons: il s'attarda aussitôt sur ses yeux larmoyants qui étaient emplis de terreur. Elle fut prise de tremblements puis s'immobilisa comme paralysée d'effroi: on aurait dit qu'elle venait d'entrevoir un fantôme de son passé. Demeurant sans réaction, elle se cramponna cependant à son tee-shirt à l'instant même où Randy rentra dans son champ de vision. Sa question reflétait parfaitement son angoisse et ce n'était donc pas en y apportant une réponse concrète qu'il allait la réconforter: de toute manière, il était bien incapable de comprendre ce qui l'avait perturbée puisqu'il n'avait rien entendu de suspect de là où il se trouvait. Pour autant, l'heure n'était pas à la réflexion car il avait la sensation que son invitée jetait sans doute ses dernières forces dans la bataille et cela l'inquiétait profondément. La jeune femme était en totale perdition mais il refusait catégoriquement qu'elle abandonne le combat: sa crainte était qu'elle tombe dans un trou noir émotionnel.


Discret jusqu'à maintenant, le tonnerre se manifesta avec plus de fureur mais cela le laissa de marbre. A contrario, il sursauta instantanément lorsqu'un rire glauque et malfaisant se fit entendre brisant ainsi le silence illusoire dans lequel ils semblaient plongés: il était là, juste derrière le mur de la salle de bain et il pouvait presque deviner son ombre au travers du volet métallique. La gorge nouée, il maudit cette brute maisil essaya de ne pas se laisser envahir par la colère: ce salaud devait prendre son pied en jouant avec leurs nerfs. Il les provoquait et Randy imaginait qu'il allait utiliser d'autres combines pour étancher sa soif de destruction mais il ne voulait surtout pas lui donner satisfaction en cédant à des pulsions meurtrières. C'est ce qu'il attendait: qu'ils craquent d'une façon ou d'une autre car il était bien placé pour savoir qu'en prenant un ascendant psychologique, il serait à même de les démolir quand bon lui semblait.

Concentrant son esprit sur ce qui pouvait se dérouler en dehors de la villa, Randy oublia de garder un œil sur son invitée. C'est un aboiement de Tyron qui le tira de ses pensées et il remarqua alors que la belle inconnue s'était agenouillée sur le sol: elle sanglotait tout en balbutiant quelques mots. Il ne parvint pas à traduire ce qu'elle racontait mais il n'avait pas besoin d'un décodeur pour comprendre qu'elle se lamentait sur son sort: déjà qu'elle souffrait plus que de raison, il était normal que la tension régnante ait fini par l'achever. Dans le fond, pleurer était peut-être un mal pour un bien car il fallait qu'elle évacue toutes les émotions négatives qu'elle avait accumulé au fond de son cœur. Volontairement, il évita donc d'intervenir le temps qu'elle se calme un peu puis par la suite, il s'assit à ses côtés et il déposa ses mains contre ses joues mouillées de larmes afin qu'elle relève son regard encore humide vers lui.

- Je me doute que ta seule envie est de te jeter au fond d'un gouffre car tu as l'impression que les images de ton agression te hanteront pour le restant de tes jours. Tu aimerais tellement que tout ceci ne soit qu'un simple cauchemar car il suffirait alors que tu te réveilles pour reprendre le cours normal de ton existence mais tu as beau fermer les yeux, la réalité reste toujours aussi cruelle quand tu les rouvres. Je comprends que tu aies peur de vivre dans la terreur pour l'éternité car tu es persuadée que ce monstre te traquera jusqu’à ce que mort s’ensuive mais à défaut d'être un faiseur de miracles, je te promets une chose de mon côté: tant que cet enfoiré sera dans la nature, je veillerai sur toi. Je ne t'abandonnerai pas et même si cela doit bousculer mon quotidien, je me mettrai en quatre pour que tu sortes la tête de l'eau. Je vais également mener ma propre enquête et je me chargerai personnellement d'envoyer ce rustre derrière les barreaux. Quoi qu'il arrive, je t'interdis donc de baisser les bras, tu m'entends?

Randy avait voulu la secouer quelque peu tout en évitant de la brusquer inutilement parce qu'il savait qu'en s'enfonçant dans le marasme le plus total, la jeune femme se condamnait à errer dans un cercle vicieux qui la consumerait à petit feu. Joignant le geste à la parole, il s'autorisa enfin à la prendre dans ses bras pour lui offrir un brin de tendresse: il se devait de lui procurer un peu de douceur car elle en avait cruellement manqué durant ces dernières heures. Il frotta affectueusement son dos quand la jeune femme posa alors sa tête sur son torse et instinctivement, il se mit à caresser ses cheveux: il passait également un doigt sur l'une de ses joues histoire d'enlever la dernière larme qui perlait encore sur sa peau veloutée. Ils restèrent positionnés ainsi pendant de longues minutes tandis que de son côté, Tyron s'était couché dans le couloir. Il les fixait avec insistance et cela l'amusait: les surveillait-il ou était-il simplement jaloux que Randy l'ait délaissé pour cajoler son invitée?

Poussant un léger soupir, il allait interroger son invitée pour savoir si elle se sentait mieux quand il s'aperçut qu'elle somnolait à moitié: la pauvre était sûrement à bout de force. Ne souhaitant pas lui imposer d'efforts supplémentaires, il la prit dans ses bras avant de se relever subitement: sans doute surprise, elle s'agrippa à son cou et le regarda l'air interloqué.

- Tu t'endors alors je vais te conduire jusqu'à ton lit pour que tu puisses te reposer: tu en as rudement besoin.

En guise de réponse, elle lui sourit collant ensuite sa tête sur son épaule: recevoir son souffle chaud sur son cou n'eut d'autre effet que de le faire frémir de plaisir. Oubliant vite ce détail embarrassant, il emprunta les escaliers pour monter à l'étage puis il parcourut à nouveau un long couloir pour atteindre la chambre d'amis. Intérieurement, il trouvait presque ironique de se dire que cette villa était immense alors qu'il était le seul à y avoir élu domicile: il faut croire qu'il avait eu la folie des grandeurs. Poussant la porte à l'aide de son pied, il alluma la lumière pour que son invitée jette un coup d'œil à la pièce.


- Alors, quel est ton verdict?

Il la regarda droit dans les yeux tout en affichant un large sourire puis il la déposa finalement sur le lit: les muscles de ses cuisses commençaient à se raidir et étant sujet aux crampes, il fallait mieux prévenir que guérir. Son invitée était légère comme une plume mais il avait les jambes lourdes: la peur avait pompé son énergie. Le temps que son invitée s'installe confortablement sous les couvertures, il fit le tour des lieux. Des souvenirs mémorables remontèrent à la surface: certains joyeux, d'autres beaucoup plus douloureux. Comme tous les adolescents, il s’était plu à défier l’autorité parentale et il avait commis quelques incartades avant d’atteindre sa majorité: or, cette chambre avait été le théâtre de bon nombre de ses frasques. Avec le recul, il préférait s’en amuser dans la mesure où sa famille n’avait jamais subi de dommages collatéraux à cause de ses bêtises: d’ailleurs, il avait toujours tiré des leçons de ces expériences plus ou moins malheureuses et c’est au travers de ses erreurs qu'il avait appris à mûrir.

Le moment n’étant pas propice à la nostalgie, il se contenta alors de recentrer son attention sur la jeune femme. Elle l’observait et il devina ses craintes même si elle n’avait pas jugé bon de prendre la parole: son regard de biche apeurée semblait lui supplier de rester à ses côtés. Sans se faire prier, il s'ssit donc sur le lit étalant ses jambes au dessus des couvertures avant d’utiliser un coussin pour éviter que sa tête ne s’appuie directement sur le mur qui se trouvait derrière lui. Aussitôt, son invitée se rapprocha de son corps veillant cependant à ne pas le coller de trop près: peut-être craignait-elle d’abuser de sa gentillesse. Toujours est-il qu’ils échangèrent des petits sourires timides puis il se décida brusquement à entamer une discussion en sa compagnie. Il voulait en savoir plus à son sujet et il estimait que si le sommeil la gagnait, elle serait assez grande pour le lui dire par ses propres moyens. Son but ultime était de contrer le silence qui demeurait leur pire ennemi.

Couché sur le côté, Randy écouta son invitée s’épancher sur ses goûts musicaux puis soudainement le tonnerre gronda avec tant de violence que les murs de la villa se mirent à trembler: en une fraction de seconde, ils se retrouvèrent plongés dans le noir le plus complet. Sur le coup, Orton avait sursauté tandis que son invitée avait poussé un petit cri de frayeur tout en posant ses mains sur son corps: un éclair avait dû faire sauter les plombs. Dans la pénombre, il ne parvint même plus à apercevoir le doux visage de la jeune femme mais il entendit distinctement sa respiration saccadée qui reflétait son inquiétude grandissante. Il la prit dans ses bras attendant patiemment que ses yeux s’habituent à l’obscurité. Dans ce contexte, les cartes étaient redistribuées et la présence des volets métalliques était à double tranchant: fermés, ils empêchaient les rayons de la lune d’éclairer un tant soit peu la villa mais en les rouvrant, il laissait la possibilité à ce psychopathe de les attaquer de toute part. Pour combattre les ténèbres, il existait une parade simple et efficace: les lampes de poche. Il était persuadé d’en posséder mais elles étaient rangées dans un placard qui se situait dans le salon et il redoutait déjà de parcourir le palace sans savoir exactement où il allait poser ses pieds: la chute pouvait le guetter à chaque instant. Néanmoins, il n’avait pas le choix et il fallait qu'il agisse au plus vite car dans ces conditions, il craignait que la belle inconnue ne lui fasse une crise d’angoisse d’une seconde à l’autre. En pleine réflexion, il réalisa alors que les yeux de Tyron lui seraient peut-être d’un grand secours: sans être un expert en la matière, il avait noté que les chiens voyaient mieux qu'eux la nuit. Il imaginait donc qu’il serait capable de lui servir de guide si sa voix lui indiquait la bonne marche à suivre: c’était un plan qu’il était facile de mettre en doute mais il n’avait pas le loisir d’élaborer une autre stratégie. Il se préparait donc à passer à l’action mais la jeune femme le stoppa dans son élan: la voix tremblotante, elle lui demanda si il n’avait pas perçu un bruit suspect. Il crut d’abord qu’elle divaguait puis brusquement, un craquement monopolisa toute son attention: il priait pour que la peur lui joue des tours mais selon toute vraisemblance, quelqu’un marchait actuellement sur le toit et l’individu se trouvait juste au dessus de la chambre.

Randy sentit un frisson parcourir son dos et sans perdre une seconde, il décida de se mettre en quête des lampes de poche. S'accrochant au collier de Tyron, il se mit à marcher en direction du salon. Tout en demeurant prudent, il hâta le pas et descendit les escaliers. Comme il l'avait pressenti, ses yeux finirent par s'habituer au noir et profitant de cette aubaine, il trouva le placard qu'il recherchait en un temps record. Mettant la main sur l'objet de tous ses désirs, il fut empli d'un certain soulagement mais contre toute attente, celui-ci fut de courte durée car à peine s'était-il retourné qu'il se retrouva nez-à-nez avec l'agresseur de son invitée. Le choc fut tel qu'il tomba à la renverse mais son instinct de survie le fit immédiatement réagir et alors que l'individu tentait de le maitriser, il lui fila un coup de pied dans les bijoux de famille. Aussitôt, Randy se dirigea alors vers un autre placard qu'il ouvrit à la vitesse de l'éclair et s'empara d'une arme de poing. Il mit en joue son agresseur et lui ordonna de ne plus bouger mais celui-ci s'empressa de rire à gorge déployé. Fronçant les sourcils, Orton fut étonné par sa réaction ne sachant pas comment réagir lorsque soudainement, il sentit une vive douleur parcourir son dos. Automatiquement, il passa une main dans son dos et s'aperçut qu'elle était recouverte de sang. Une douleur incommensurable l'obligea alors à se mettre à genoux et doucement mais sûrement, il eut l'impression que la vie l'abandonnait. Une silhouette fine passa alors devant son visage et se plaça à côté de l'agresseur. Dans un dernier sursaut, Randy leva sa lampe de poche et crut défaillir quand il aperçut qu'Ivy se tenait devant lui un couteau à la main.

Brusquement, Randy se réveilla le souffle haletant. Il passa sa main sur son front rempli de sueurs et jeta un regard inquiet autour de lui avant de ruminer sa colère en tapant rageusement son lit. Chaque nuit, le même rituel semblait se répéter inlassablement et il était alors plongé dans un rêve tellement réaliste qu'il avait l'impression d'être véritablement confronté à la mort. Voilà environ une semaine qu'il vivait ce calvaire et ce qui l'étonnait par dessus tout, c'est qu'Ivy était toujours son bourreau dans chacun de ses songes. Comment était-il possible qu'il soit obsédé par cette jeune femme alors qu'il la connaissait à peine? Randy n'en avait pas la moindre idée mais ce sentiment d'impuissance auquel il semblait confronter commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs.
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Who wants to fight with Randy Orton?
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